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3 Textes - Classe de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

Marie Desplechin, Proposition 1

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vendredi 29 mai 2020
par MONTASSIER Nathalie


3 Textes - Classe de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

Je te propose de chercher ton refuge, quand la Grande Maison de ton Toi devient inhabitable.

Texte proposé par Florian, 4ème

Aujourd’hui, je me sens envahi par le monde.
Je ne sais pas où je suis.
Je vois un loup qui se rapproche de moi, tout-à-coup il se met à courir, bondit sur moi et me lèche.
​C’est étrange !
Le lieu où je suis est sombre.
Le loup arrête de me lécher et s’en va … peur panique !​
Une foule d’une centaine de personnes se met à courir !
Ils courent sûrement après le chien !
Mais non, ils ne cherchent pas à l’attraper !
Ils cherchent à fuir !
Mais quoi ?
Ils cherchent à fuir une araignée !
Mais elle est très grande, elle fait 5 mètres de haut, et 2 mètres de large !
Je vois qu’elle tisse de la toile pour capturer des humains.
​Pour l’arrêter il faudra la tuer !
​Mais comment !
Je vois une épée maculée de sang, je la prends et je bondis sur l’araignée !
Je lui enfonce trois fois l’épée dans la tête !
Elle tombe, je l’ai tuée.
Je libère les autres, mais d’un seul coup !
​Je me fais aspirer par un trou noir !
​Et je me réveille dans ma maison !
C’était un rêve !

Texte proposé par Virgile, 4ème

La colère,
Le sang monte à la tête.
L’exaspération,
Comment peut-il croire ça ?
L’énervement,
Frappe dans quelque chose pour se calmer.
Encore la colère,
Un objet vole à travers la pièce.
Il se fracasse.
Je m’arrête.
Je me calme.
Je respire.
Pour réfléchir,
Je me réfugie dans le plus beau des pays :
Mon lit.

Texte écrit par Raphaël, 4ème

Souvent on dit que je suis dans mon monde. J’aime être tranquille à jouer aux jeux vidéo, n’avoir aucune contrainte, c’est comme ça. Pas de contrariété, personne ne me juge...Mais parfois, je rêve de faire autre chose mais je ne sais pas quoi. Un jour, mon père est venu dans ma chambre et m’a dit : -"On va faire de l’escalade"
Je pensais que ça allait être un petit mur adapté à un enfant de mon âge mais non, je me suis trompé. Je me suis retrouvé au-dessus du viaduc des fauvettes à Gometz, et à cet instant, je me suis dit " où allons-nous faire de l’escalade, je ne vois pas de mur
Je regardais les amis de mon père pompier pro au GRIMP s’équiper de corde et de harnais,
L’un d’eux m’appelle "viens petit tu vas faire du rappel "
A cet instant, de la joie et de la peur m’ont envahi. Je me suis dit que j’allais mourir en regardant les 34 mètres qui me séparait du sol. Comment être sûr de rester vivant ? Ce qui me terrifiait, m’émerveillait. Au bord du précipice, la sérénité m’a saisi, j’écoutais les instructions et je me laissais guider. Une erreur, un mauvais geste, un accident et en une fraction de seconde ma vie s’arrêtait.
En un rien de temps, j’avais descendu le premier pilier, puis le deuxième ...4 piliers en tout entre 20 mètres et 34 mètres… J’étais tellement à l’aise qu’on me propose de descendre seul avec mon harnais à plus 30M dans une sorte de puits qui m’emmène dans le vide total. Je ne me suis jamais senti aussi vivant que ce jour-là.
J’ai découvert que je n’étais pas courageux que dans les jeux vidéo.
Dimanche prochain, je recommence. J’ai hâte.
Serait-ce mon nouveau refuge ?

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