3 textes - classe de BTS, lycée Jean Vilar de Plaisir (78)

3 textes - classe de BTS, lycée Jean Vilar de Plaisir (78)

On se pose tous la question de l’après : après le confinement, après la fin des contaminations.

Texte proposé par Théo L

Depuis maintenant plusieurs mois nous sommes en face d’un virus mortel, et cela concerne toute la population. Ainsi, pour répondre à cette crise sanitaire, nous vivons en confinement, certains avec leur famille, d’autres avec des amis. Pour certains, c’est avec la solitude qu’ils vivent. Mais la question que se pose le monde entier, ce n’est pas de savoir comment on va sortir de cette situation, ni quand, c’est surtout de savoir « Comment vivre après cette situation extraordinaire ? Les choses peuvent-elles redevenir comme avant ? »

Plus rien ne sera « comme avant » car durant cette période, nous avons tous été plus ou moins face à la mort (la nôtre ou celle de proches) et cela change notre vision. A tout jamais, nous ne vivrons plus pareil. Chaque personne vivra son « après » différemment. Cela variera selon les populations et selon le degré de contamination par le virus. Ce qui est sûr, c’est que chacun voudra vivre comme si demain n’existais pas. En revanche, certaines choses ne s’effaceront jamais. Ce sont les dégâts laissés par tout ça. L’économie, les services sanitaires, les familles, rien n’en sortira indemne, cela restera comme une cicatrice à jamais gravée dans la mémoire des habitants de la planète.
Ainsi, comment vivre comme avant après tout ça ?
La réponse que je donnerai à cette question est que l’on ne pourra pas vivre comme avant. Il y aura simplement une vie avant la crise et une vie après.
Après tout, peut-on vivre comme avant après une blessure qui nous laisse avec une cicatrice que l’on ne peut effacer ? Doit-on apprendre à vivre avec ? Là est la véritable question.

Texte proposé par Ruben

Le temps est l’une des choses que vous ne pouvez pas changer, mais avec le temps, les choses changeront. Surtout quand nous, les mortels, sommes confrontés à un problème d’ampleur mondiale. Depuis plusieurs mois, nous sommes exposés à un virus extrêmement contagieux et létal qui affecte l’humanité. Par conséquent, pour combattre cette crise sanitaire, nous sommes en train de vivre des jours difficiles. En ce moment, nous ressentons la peur, l’angoisse pour nos parents, pour nous-mêmes face à ce redoutable et imprévisible virus. Coupés du monde, nos jours se succèdent et se ressemblent. C’est comme si le temps n’existait plus. Cette période est encore plus difficile à vivre lorsque l’on habite à plusieurs dans un appartement exigu. On cherche toujours à se distraire, à sortir de cette solitude qui nous pousse à la folie et nous entraîne dans un cycle répétitif. Ce même rythme au quotidien ne doit pas nous décourager. En effet ce sacrifice nous amènera à un avenir meilleur. Nous devons être responsables, penser en ce temps de crise à nos parents et amis afin de les protéger. Mais la question que le monde entier se pose est non seulement de savoir comment et quand sortir de tout cela mais surtout si nous pourrons garder nos habitudes.

Malheureusement, ce fait restera gravé à jamais dans nos esprits. Dorénavant, rien ne sera plus pareil car les erreurs commises serviront de preuve pour gagner en maturité. Ainsi, nous aurons appris que rien n’est plus important que la vie humaine. Parfois, on oublie le personnel soignant (médecins, infirmières et aides-soignants) qui se met tous les jours en danger à vouloir sauver des vies sans pour autant être remercié. Cet esprit solidaire sera fondamental si nous souhaitons sortir de cette pandémie. Cependant, il y aura toujours des personnes qui succomberont à la propagation du virus. La fin de ce phénomène nous apportera une nouvelle perspective d’avenir. Certaines valeurs auront plus d’impact sur notre vie au quotidien. La plupart du temps, ce qui est considéré comme acquis n’a pas la même valeur. Il suffit que l’on sente le manque pour s’en rendre compte. D’un autre côté, les séquelles psychologiques et physiques persisteront à jamais dans nos mémoires. Les effets négatifs s’abattent sur divers secteurs d’activité tels que : l’économie, la santé, la vie sociale etc… Personne ne sortira indemne de cette crise. Cette cicatrice perdurera à jamais dans notre cerveau. Alors, comment envisagez-vous vivre dans le futur ? Hélas, il sera impossible de vivre comme avant. L’insouciance d’un possible retour du virus nous freinera, quoi que l’on fasse. Après tout, nous pouvons tout de même continuer à vivre avec cette blessure. Peut-être même qu’elle nous rendra plus forts, nous aidera à surmonter d’autres obstacles qui surgiront devant nous. Une chose est sûre, cette solitude qu’on éprouve en ce moment nous servira d’exemple pour inventer un monde meilleur !

Texte proposé par Moshin

Après le confinement

Aujourd’hui, le monde est touché par un virus. Ce virus a confiné le monde entier chez lui. Pour sortir, pour le moindre fait et geste, il faut avoir une très bonne raison. Toutes nos habitudes sont oubliées. A part aller au travail et faire les courses le plus près de chez soi, on ne peut plus rien faire. Mais cela est pour notre bien, pour que le virus ne se propage pas sinon cela virera à la catastrophe. Le virus se propagera, il y aura encore des contaminés et de très grandes chances d’avoir plus de morts. C’est pour cela que tous ces dispositifs et règlementations sont mis en place.
On a tellement pris l’habitude de ce nouveau mode de vie que certaines personnes ont oublié leur vie d’avant. Tout le monde veut reprendre la vie d’avant mais ce n’est pas plus simple.
Après le confinement et la contamination, la vie normale reprendra crescendo. Cela va prendre un certain temps, peut être énormément de temps.
Tout le monde voudrait que ça soit immédiat, qu’on reprenne la vie comme avant : aller au travail tranquillement, sortir avec nos amis, aller au restaurant, faire les boutiques, aller au cinéma, se promener tranquillement sans se faire contrôler par la police sans aucune raison valable.
Cette vie peut être compliquée car cela va prendre du temps, ça se fera petit à petit. Peut-être que rien ne sera comme avant. Tout sera psychologique, même s’il n’y aura plus aucun cas de contamination. Le monde n’aura plus confiance. Il y aura encore le virus dans la tête des personnes, même s’il n’y a plus rien. Nous nous laverons autant les mains que maintenant, nous ferons autant attention que maintenant, nous hésiterons à aller au restaurant, à faire les boutiques, nous éviterons tout rassemblement de personnes. Cela durera peut-être toute la vie car cela aura fait un énorme dommage mental. C’est pour cela que pour certaines personnes rien ne sera comme avant. Personne ne voudra que cela se reproduise ; aucun risque ne sera pris. Après tout cela, les choses reprendront lentement, petit à petit. Des personnes n’y arriveront pas car cela sera gravé dans leur mémoire.
Avec le temps, tout redeviendra comme avant, sauf exception.
Les modes de vie, les habitudes reprendront, mais les petites sorties prendront certainement énormément de temps.
Tout réouvrira petit à petit, les restaurant, les magasins, les fast Food réouvriront, avec le temps, mais cela n’empêchera pas les personnes qui sont traumatisées à être inquiètes, à rester confinées de son plein gré alors que le confinement sera fini depuis un petit moment.
Peut-être, au fond, que rien ne sera comme avant. Cela dépendra des mentalités de chacun.
A chacun de faire ses propres choix pour que cela redevienne comme avant, ou pas.

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