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Par la fenêtre - Classe de 6e - Collège J. Adam, Gif-Sur-Yvette

Claude Ber - Du 06 au 12 avril - Proposition n°2

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vendredi 10 avril 2020
par MONTASSIER Nathalie


Par la fenêtre - Classe de 6e - Collège J. Adam, Gif-Sur-Yvette

Entre dedans et dehors, la fenètre
Qui joint et sépare,
Par la fenêtre...

Texte proposé par Victoria

Par la fenêtre,
Le bonheur entre.
Vous l’attendiez
Moi pas,
Je suis déjà toute heureuse.
La vie m’a offert ce que je n’aurais jamais pu avoir seul.
Sache que, une personne ta donne la vie,
Maintenant à toi de la vivre.

Souviens-toi,
L’aube se lève,
Un rayon de soleil entre en toi.
A toi de décider de ce que tu veux en faire.
L’attraper et le kidnapper pour pouvoir l’avoir toujours avec toi,
Ou le laisser s’enfuir sans avoir même pu en profiter quelques minutes.
Mais rappelle-toi,

Ce rayon tu l’as peut-être kidnappé
Mais il saura toujours comment repartir et revenir.
Le bonheur ne s’attrape pas,
Il arrive et repart,
Comme la fumée du bois que tu as brûlé.

Texte proposé par Julia

Lorsque je regarde dehors par la fenêtre, je n’ai qu’une envie y aller pour courir, marcher ou autre, mais je ne peux pas.
J’aimerais aller dehors, on se prive tous d’y aller, pourtant j’aimerais tant, le printemps arrive et les belles journées s’enchainent.
J’aimerais retourner dehors et m’amuser comme je le faisais avant, mais je ne peux pas.
Maintenant je passe mes journées à contempler dehors par la fenêtre, je reste cloîtrée seule à mon bureau à faire mes cours.
J’aimerais tant habiter dans une maison là en moins je pourrais sortir dans mon jardin et faire mes devoirs dehors mais je ne peux pas.
Ce confinement me fait prendre conscience de vrais bonheurs de la vie c’est-à-dire : sortir, se parler en face à face, se voir et aller au collège.
Aujourd’hui je reste devant la fenêtre à regarder ce qui se passe dehors, les arbres qui fleurissent, les belles journées qui arrivent et le chant des oiseaux qui enchante la ville silencieuse.
Mais demain je pourrais peut-être…

Texte proposé par Anis

J’ouvre la fenêtre.
Une odeur désagréable d’essence me frappe le nez, me donne mal à la tête.
Les voitures à la manière d’un monstre absorbent l’air et le recrachent méchamment sous la forme d’une fumée noire et irrespirable.
Leurs klaxons, tels des cornemuses, viennent heurter mes tympans.
Les passants, tels des diables, crient désagréablement.
Ils s’interpellent çomme s’ils voulaient partager leur plan machiavélique d’invasion de ma maison. Soudain le métro freine, produisant un grincement infernal et oblige les démons à parler encore plus fort.
Quand une moto surgit, faisant penser à un centaure muni d’une corne de brume, c’en est trop, je referme la fenêtre.
Je vois alors la brume se dissiper et un rayon de lumière passe à travers la vitre et vient se poser sur ma main tel un oiseau sur un perchoir.
J’emmène mon oiseau se reposer avec moi sur le canapé et nous profitons du silence qui s’est installé.

Texte proposé par Noé K.

La fenêtre
Je vois les flocons de neige tomber doucement sur le sol tout blanc puis ne faire qu’un avec ce dernier. J’entends derrière moi le rire des enfants heureux de leurs cadeaux et je sens l’odeur de la dinde préparée par mon père.
La fenêtre est une porte magique séparant chaud et froid, à l’intérieur le feu de la cheminée crépite, à l’extérieur les flocons de neige picotent notre nez, à l’intérieur il y a du monde, à l’extérieur le silence règne que même les fameux flocons ne peuvent briser.
La fenêtre est un mur qui ne laisse passer qu’un seul de nos sens. J’admire ce tableau muet à partir de mon siège.

Texte proposé par Arthur

Par la fenêtre je vois deux poules grises, des piafs, des moineaux, des merles, des pies et la rue vide où j’entends chanter les oiseaux. A vingt heures pile tout le quartier se met à applaudir. Mais surtout par la fenêtre je regarde mes deux poules grises et la rue déserte.
Penché à la fenêtre je ressens la liberté de pouvoir sortir en attendant de pouvoir m’envoler, me balader et je pense à l’herbe toute verte en rêvant de m’allonger dedans.
Par la fenêtre je vois deux poules grises, des piafs, des moineaux, des merles, des pies et la rue vide où j’entends chanter les oiseaux. A vingt heures pile tout le quartier se met à applaudir. Mais surtout par la fenêtre je regarde mes deux poules grises et la rue déserte. Penché à la fenêtre je ressens la liberté de pouvoir sortir en attendant de pouvoir m’envoler, me balader et je pense à l’herbe toute verte en rêvant de m’allonger dedans

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