On peut toujours écrire, On peut toujours lire...

Suzanne DOPPELT


Suzanne Doppelt écrit et fait des photographies. Dans l’ensemble de ses livres publiés aux éditions P.O.L, de Totem (2002) à Rien à cette magie (2018), il est principalement question de perception. Que voyons-nous ? À cette interrogation banale les images spirites, Le pré est vénéneux (2007), les anamorphoses, Lazy suzie (2009) ou le tableau de Jacopo di Barbari, La plus grande aberration (2012) apportent une réponse chaque fois particulière. Ou encore cette boite d’optique de Samuel van Hoogstraten, Vak spectra (2017) figurant un intérieur hollandais à la vision démultipliée. Dans Amusement de mécanique (2014) il s’agit de déchiffrer une nature morte fichée dans le paysage. Son dernier ouvrage, comme une ritournelle, tourne autour de la bulle de savon du tableau de Chardin, une figure spectrale dans laquelle se reflète une infinité d’images.
Elle a exposé ses photographies notamment au Centre Pompidou, à l’Institut français de Naples, à la galerie Martine Aboucaya, au musée du Louvre, à NYU et à Brown University…
Elle fait partie du comité de rédaction de la revue Vacarme.